Agnès Kraidy, voici l’une des femmes africaines inspirantes pour qui, j’ai beaucoup d’admiration et de respect. Je l’ai découverte dans mon adolescence lors d’une interview télévisée. Elle est dotée d’un style et d’un caractère particulier avec une coiffure qui la rend si unique. Elle a l’art et la maîtrise de grande interview, de poser des questions, pas des questions classiques. Non, des questions pertinentes et surtout qu’elle ne recule jamais face à une quelconque personnalité politique fusse-t-il président de la république. Nul ne peut parler de médias, de journalisme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire sans mentionner cette grande plume.

Si quelques années plus tard, je fais mon entrée à l’école de journalisme à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication d’Abidjan (ISTC) pour embrasser moi aussi la passion journalistique, c’est en partie, grâce à cette grande femme. A ce propos, j’ai eu la chance de la rencontrer physiquement lors d’une formation à Abidjan-Cocody en octobre 2011. Ça été un réel plaisir d’échanger avec cette grande figure de la presse ivoirienne et africaine.

Comme vous l’avez compris, Agnès Kraidy est l’un des écrivains et journalistes les plus respectés par tous y compris par ses pairs. Elle est née le 10 février 1965. Agnès Kraidy reste jusqu’à ce jour la première et seule femme rédacteur en chef du grand quotidien gouvernemental ivoirien “Fraternité Matin” et aussi du magazine Femme d’Afrique. Depuis avril 2014, elle dirige le réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire.