Connaissez-vous Gaëlle Prudencio ?  Ah oui ? Connue comme le loup blanc dites-vous ? Eh bien, faute avouée est à moitié pardonnée, j’ignorais tout de son existence il y’a encore quelques semaines et j’ai dévoré ces articles en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Oups, voilà que je veux encore aller plus vite que la musique.

First thing first. Comment  suis-je arrivée sur son site ? Je plante le décor !

N’ayant aucun voyage de prévu à Londres, Amsterdam ou aux USA, et lasse de commander sur les sites ricains, je me suis mise en quête de la perle rare francophone. C’est donc en cherchant un présent glamour pour une amie voluptueuse que j’ai découvert l’univers de Gaëlle Prudencio car il s’agit de bien plus qu’une “simple” boutique en ligne.

Attendu que la Journée Internationale de la Femme Africaine est célébrée le 31 juillet, je vous propose 3 + 1 choses qui me ramènent inlassablement sur le site gaelleprudencio.com

1/ Sa frimousse de jolie môme : plus que l’alignement ou la régularité des traits, c’est la personnalité d’un visage qui me parle ou pas. Celui de Gaëlle Prudencio me renvoie à  la bluette printanière de Léo Ferré. Elle a dans le regard, ce je-ne-sais-quoi d’une adolescente réservée dont l’espièglerie ne demande qu’à exploser.

2/ Multiplicité et pluralité : elle assume toutes ses identités et toutes casquettes. Parisienne d’origine béninoise, Gaëlle Prudencio est née au Sénégal pays d’Afrique ou elle a vécu le plus longtemps, à l’exception de son adolescence passée en République démocratique du Congo.  Par ailleurs, de formation juridique, elle a troqué le droit social pour la mode, le blogging et l’aventure entrepreneuriale.

3/ L’audace et la création  : blogueuse depuis  2007  dans le domaine de la mode grande taille, Gaëlle Prudencio est également la créatrice du challenge French Curves qui réunit une cinquantaine de blogueuses francophones taille 42 et plus. Dix ans plus tard,  il y’a un an mois pour mois, Ibilola, sa ligne de vêtements en Wax en hommage à sa défunte sœur dont c’était le prénom Yorouba, peuple du Bénin et du Nigéria. 

Le bonus + 1  : ce sont ces trois articles que je vous invite à lire et relire  Hey 2018, L’amour de soi  et  Apprendre le vélo tant ils font à des problématiques qui me tiennent à cœur et sur lesquelles nous devrions nous pencher davantage. Je ne puis m’empêcher de songer au thème de notre édition 2017 et force est de constater qu’à sa manière Gaëlle Prudencio contribue avec son blog et sa marque à une appréhension différente de l’esthétique offerte aux grandes tailles. Elle a compris qu’il ne fallait plus rien attendre des enseignes mainstream,  créer ce qu’elle voulait porter, l’offrir à d’autres et (mondialisation oblige) le marché est énorme.

Chers lecteurs adorés, que vous souhaitiez partager vos impressions sur Gaëlle Prudencio, témoigner d’un achat sur sa boutique ou m’informer de l’existence d’une autre afropreneuse francophone qui fait la part belle aux grandes tailles,  les commentaires sont à votre entière disposition. Faites vous plaisir et à vous relire !

L’antre de la modeuse –> gaelleprudencio.com