Chers lecteurs adorés, nous y voilà c’est le 31 juillet et pour le plus grand bonheur des habitués de l’inspiration puisque ce jour symbole pour nous tombe un lundi. Que demander de plus ? La semaine dernière, nous abordions les deux faces d’un même médaillon avec le rendez-vous du “donner et recevoir “.

Ceux d’entre vous qui prennent le temps de lire, de visiter le site et qui me posent régulièrement des questions par mails auront aujourd’hui une réponse groupée grâce au thème du jour, qui contrairement au procédé habituel, ne se base pas sur une citation, mais sur un constat : sur le chemin qui conduit à vos objectifs, il faut savoir assumer vos singularités, mettre en avant ce qui vous rend unique et le célébrer même si cela déplaît à quelques personnes. De toute manière, quoi que vous fassiez, vous ne plairez pas à tout le monde, alors pourquoi vous encombrer de masques qu’il vous faudra à moyen ou long terme ôter  ?

Je vous l’accorde que nous vivons dans des sociétés qui encouragent le “tout semblable” une sorte d’uniformisation qui bien entendu se base sur un modèle dominant censé être le “nec plus ultra” à atteindre : être jeune, beau, riche, athlétique, citadin et populaire. Eh bien non, vous n’êtes pas obligés de vous conformer, et vous n’en serez pas plus bannis que çà. Oh certes, quelques personnes s’éloigneront de vous, mais dans le fond, elles vous rendront service car tôt ou tard, elles seraient parties quand même.

Nous avons abordé ce point dans le groupe de motivation, et c’est pour quelques uns, une souffrance de ne pas trouver écho à leurs singularités dans leur environnement familial ou amical. Alors pour donner le change, la plupart font comme si. Jusqu’à ce que, se trouvant enfin dans un contexte où ils peuvent être eux-mêmes, ils ont de la difficulté à se départir d’un masque qui a finit par adhérer comme une seconde peau. Difficile mais pas impossible de “redevenir soi même” dans une telle configuration. Imaginez-vous quelqu’un qui a toujours été critiqué dans son enfance, dans son adolescence par son entourage, et, qui jeune adulte change d’environnement, et que tout à coup, ses mérites sont reconnus ; les compliments, les félicitations, tout cela lui semble irréel, sonnent faux à ses oreilles. Dans un tel cas de figure, certains saisissent la chance du renouveau, tandis que pour d’autres dépasser l’empreinte originel est trop douloureux, et souvent ils sabordent toutes les occasions et les relations pour se retrouver dans une configuration où ils pourront de nouveau être traités comme des moins que rien, puisque c’est tout ce qu’ils pensent mériter. Je simplifie un peu, mais c’est ce qui ressort de quelques témoignages.

Il vaut mieux être à l'aise dans vos baskets, qu'à l'étroit dans les chaussures d'un autre. Click To Tweet

Assumez votre désir de créer une activité en accord votre mode de vie Vegan, faites de votre bégaiement une signature, n’attendez pas l’autorisation de qui que ce soit pour développer votre entreprise culturel pour les enfants. Comment ? Vos amis carnivores vous critiquent et vous rejettent ? Vos collègues se moquent de vous dès que vous faites des présentations ? Votre programme culturel pour enfants est taxé d’élitiste ? Mes suggestions ? Faites de la place pour de véritables amis carnivores ou pas qui accepteront votre singularité sans jugement de valeurs ; persévérer et multiplier les interventions publiques, si ce que vous avez à dire est intéressant, les gens auxquels vos messages s’adressent s’accommoderont de votre bégaiement ; si organiser des sorties, des jeux et des voyages culturels pour habituer les enfants à ne pas être intimider par les lieux de culture c’est être élitiste, offrez un dictionnaire à ceux qui vous critique et focalisez vous sur les enfants qui bénéficieront de vos services.

Assumez votre singularité, transformez là en opportunité, en signature, faites en votre marque. Click To Tweet

Bien que hautement symbolique la date du 31 juillet pour moi n’est qu’une étape de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme africaine, car c’est le parcours d’Aoua Keita et non la journée qui m’a inspiré. Certains l’ont bien compris en lisant le programme de la page d’accueil, c’est moins évident pour ceux qui me demandent pourquoi commencer avant et continuer après le 31 juillet ? Parce que le but de la contribution n’est pas de transformer le 31 juillet en un 8 mars où tout le monde se met au féminin pendant 24 heures pour mieux l’oublier le reste de l’année. Merci, mais non merci ! L’objectif de la contribution digitale c’est vraiment de mettre en lumière les 1001 visages de la femme africaine, de montrer la diversité qui existe dans le similaire, de parvenir à inspirer grâce à la découverte de femmes et d’initiatives motivantes et célébrer le 31 juillet est un des moyens d’y parvenir, mais pas l’unique. C’est la raison pour laquelle, j’ai introduis la loterie solidaire au programme de cette édition 2017, pour sortir de l’idée que le 31 juillet est une fin en soi. Nous avons pris l’habitude de nous conformer aux multiples fêtes programmes par les calendriers marchands (ou pas d’ailleurs), si bien que le simple fait d’envisager une alternative devient problématique au lieu d’être vue comme une opportunité de faire autrement tout simplement. Assumer sa singularité n’est pas une simple question d’identité, elle inclut le fait d’être en conformité avec son être intime, ses valeurs et ses actes au quotidien. Avec la contribution autant qu’avec mes autres projets, je suis en équilibre et je vis mes singularités comme des forces et non des handicaps.

Ceci étant dit, je vous souhaite un excellent 31 juillet et votre mission pour la semaine si vous l’acceptez, c’est de faire sortir du placard cette particularité que vous cacher par peur du rejet, pour ne pas faire de la peine ou par simple commodité. Pourquoi ne pas lui donner une chance de prendre l’air ? Juste pour voir ce que cela fait de ne pas avoir de masque, même pendant un laps de temps très court. Vous pourriez être surpris des résultats ou pas ! SouRIRES !

Bon début de semaine et à mercredi si l’univers le permet, nous poursuivrons notre voyage autour de ceux qui ont célébré la JIFA sur la toile puis sur les réseaux sociaux !