Un groupe de personnes se faisant appeler Boko Haram a enlevé des jeunes filles au Cameroun et au Nigeria. Ce n’est pas parce que, plus personne n’en fait l’écho dans les médias mainstream, que nous devons en faire autant. Il y’a eu une mobilisation très médiatisée au moment de l’enlèvement du Nigeria et la campagne notamment sur Twitter avec l’hastag #BringBackOurGirls a permis de diffuser plus largement ce combat visant à ce que les autorités compétentes se mobilisent, retrouvent et libèrent ces jeunes filles. Le nord du Cameroun a eu moins d’écho médiatique pour ses jeunes femmes enlevées, la planète média “mainstream” était occupée ailleurs, nous ne tenons pas à épiloguer là dessus, parce que nous savons que les médias sont là pour vendre du papier et ils étaient surs d’en vendre un maximum avec “Charlie”. Donc le sort de ces jeunes africaines et l’hastag #StopBokoHaram pour le Cameroun avait peu de chance d’avoir un écho dans un tel calendrier.
Sur le modèle d’Aoua Keita créatrice de la Journée Internationale de la Femme Africaine, et ce qu’elle fit dans le village de Gao, nous choisissons de faire à notre mesure. J’entends beaucoup dire lorsque j’évoque ces points là, “tout le monde s’en fout, est ce que ton tee shirt, ton article, ton twitt va faire que l’union africaine et les Nations Unies font intervenir ? Tu rêves”. Non tout le monde ne s’en fout pas, l’Association des blogueurs du Cameroun n’a pas oublié, et l’hastag #StopBokoHaram continue d’être suivi, de même pour l’hastag #BringBackOurGirls qui nous permet de temps à autre d’avoir des nouvelles locales à défaut de grands titres dans les journaux.
Nous ne sommes pas aussi impuissants que nous le croyons. C’est aussi ce que l’on pourrait dire pour le combat solidaire que nous allons évoquer dans l’article suivant : Journée femme africaine RDC stop viols comme arme de guerre
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com