Après l’évocation en novembre dernier de “Mon regard” blog du journaliste congolais Anthony Mouyoungui, j’invoque aujourd’hui  la plume poétique du blogueur togolais Guillaume Djondo. Chez nous, les hommes se suivent et ne se ressemblent pas. Il y’en a tout un monde et c’est ce qui fait le charme des promenades bloguesques au masculin proposées dans le cadre de l’édition 2015 de la Journée Internationale de la femme africaine.

Il en va des blogs comme de certains bons livres, l’un vous conduit très souvent à un autre, c’est ce qui s’est passé avec la plume parlante l’espace de Guillaume Djondo. Rien que le nom du blog est tout un programme, il est expliqué sobrement par une phrase que je vous laisse découvrir en allant le visiter, ce serait dommage de vous priver de cette trouvaille ou bien je dis ? Nahh !

Il n’y a pas à tortiller, le fond et la forme dansent de concert chez ce jeune blogueur. Commençons par la forme. Ce que j’ai tout de suite apprécié en arrivant sur le blog la plume parlante c’est la clarté et l’organisation : le design est simple, lumineux et zen. Grâce au menu bien visible on peut en savoir plus sur l’auteur du blog, comment le contacter et on sait tout de suite où se diriger puisque chaque rubrique est précédée d’une discrète étoile. Comme au restaurant, il n’y a plus qu’à choisir, entre Société, International, Politique, Poésies, Communication, Sport ou Moi…

Quand la forme est aussi avenante, on pourrait croire que le fond risque de laisser à désirer, or, il n’en est rien. Déjà ce que je trouve irrésistible d’entrée de jeu, c’est que Guillaume Djondo a le sens du titre qui fait mouche, là encore, le ramage est égal au plumage car la plume parlante a de la suite dans les idées. Si je ne me retenais pas, je pourrais vous citer une bonne vingtaine d’articles à aller découvrir, puisqu’il faut savoir raison gardée, je me contenterais de vous recommander du plus ancien qui date de 2014 au plus récent posté le 1 janvier 2016, quelques pépites “sociétales” parmi lesquelles : Rendez-moi ma sécurité, Cet opportunisme qui tue nos filles, (la partie 2 donne la chaire de poule), Produire sans pouvoir consommer, Le Togo entre campagne, vacance et émergence, Le médecin, la comptable et les domestiques ; mais aussi dans un registre plus personnel, les articles A cœur ouvert, (un crève cœur cet ode à la mère) Entre solitude et silence et Aného, la famille et moi.

Croyez-moi, il y’en a pour tous les goûts sur le blog de la Plume Parlante, les polémistes, les romantiques et les amoureux des mots y trouveront leur compte.

Grace Bailhache

Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou  grace.bailhache@gmail.com

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