Partager des découvertes susceptibles de vous ouvrir de nouveaux horizons est l’une des missions les plus agréables du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine.

La Rentrée littéraire du Mali  est un festival créée en 2008 et organisée par le Fonds des Prix littéraires du Mali, biennale jusqu’en 2014, cet espace de rencontres et de débats entre écrivains est annuel depuis 2015. C’est l’occasion pour des écrivains venus d’Afrique et du reste du monde d’échanger avec des étudiants et des lycéens, des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires et une quantité d’autres lecteurs sans étiquettes particulières.

Ainsi du 21 au 25 février 2015 ce sera la fête du livre, des mots et des idées à Bamako. Click To Tweet

C’est en visitant le site de la Rentrée littéraire du Mali, en parcourant le programme du festival, que je me suis laisser aller à imaginer, ce que pourrait pu être mes 4 jours à Bamako si je devais y aller lundi. Entre conférences, débats, cafés littéraires, projections de films, théâtre, expositions, que choisir à partager avec vous ? J’ai décidé d’aller au plus simple, un jour après l’autre.

Ma rentrée littéraire “virtuelle” à Bamako 

Lundi 20 février : la journée du festival étant consacrée aux ateliers d’écriture, j’aurais pris le parti de visiter Bamako et ses environs à la recherche de celle qui a inspiré la création de cette contribution : Aoua Keita.

Mardi 21 février : je n’aurais fais mon apparition que le soir à 20h pour le Café Bla-Bla une soirée de lectures à voix haute sur le thème « Renouveler la langue ».

Mercredi 22 février : première journée avec des choix cornéliens puisqu’il n’y a pas moins de 5 rencontres organisées à 10h parmi lesquelles deux rendez-vous qui me tentent autant. D’un côté le Café littéraire sur le thème : Créer l’illusion pour dire la réalité et de l’autre l’hommage à Ayi Kwei Armah par le biais de L’âge d’or n’est pas pour demain.

Finalement j’aurais opté pour la découverte en allant à l’Université des Lettres et sciences humaines, écouter Fatou Fanny-Cisse et qui sait peut-être discuter un moment avec elle de son roman Madame la Présidente publié aux éditions NEI/CEDA en 2016.

A 17h, j’aurais pris la direction de l’Institut français du Mali pour assister au second café littéraire sur le thème : Écrire, un désir d’écarter les ténèbres ?, avec dans l’idée de pouvoir échanger avec Véronique Tadjo autour de tous ses livres que j’ai aimé : l’ombre d’Imana, la reine pokou et Mamy wata et le monstre.

Jeudi 23 février : rebelote avec encore 5 moments forts à 10 h et un choix difficile à faire entre le café littéraire : Le fantastique pour dire le chaos social et l’hommage à Bernard Dadié à travers Le Pagne noir. Grhhh !!!

Une fois encore, je privilégierais la découverte, surtout parce que le fantastique est rarement évoqué dans les littératures d’Afrique, que j’aurais plus de chance de retrouver des discussions sur des classiques comme le pagne noir, et, que l’opportunité ne se présenterait pas deux fois de rencontrer Marie Julie Nguetse productrice, éditrice et auteure prolifique camerounaise . Dont acte !

A 21h place au théâtre à l’Institut français du Mali pour voir Le Procès de Moussa Sanou par la Compagnie Traces Théâtre.

Vendredi 24 février : ouf plus de choix impossible à 10h, les auteurs vont pouvoir signer à tour de bras leurs ouvrages en essayant de renouveler les dédicaces. Je me ferais dédicacer le Madame la Présidente par Fatou Fanny-Cissé , Arc-en-ciel par Julie Nguetse (Arc-en-ciel), et Loin de mon père par Marie Julie Nguetse

Samedi 25 février : à 20h j’assisterais à la remise des prix littéraires 2017 à l’Institut français du Mali.

La semaine sera passée bien vite et je m’en retournerais les bagages pleins de livres et la tête emplie de nouvelles images. A chacun son festival, j’ai placé mon expérience “virtuelle” sous un angle qui correspond à mes goûts et à la ligne éditoriale de la contribution.

Visitez le site de La Rentrée littéraire du Mali vous permettra de vous faire votre idée et qui sait peut-être de concocter votre programme “virtuel” aussi ?