Passionnément la vie digitale de Grace Bailhache

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Les entretiens «Passionnément» que j’inaugure ce jour vous permettront de découvrir autrement la Dream team et les invités de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. C’est Mawuli Douglas membre de l’équipe en tant que “guest” qui a travaillé sur ces questionnaires et qui de ce fait m’interroge sur ma vie digitale.

1/ Grace Bailhache vous êtes coordinatrice et webmaster de la JIFA, pourtant votre présence en ligne est multiple, pouvez-vous nous dire comment est née votre envie de tisser votre toile sur internet sur différentes plateformes ?

Ouille ! En voilà une question qu’elle est longue. SouRIRES ! Je vais essayer d’être brève. Ma présence en ligne a commencé à une époque où les blogs étaient denrée rare dans l’espace francophone, présidente d’une association culturelle à Paris, je souhaitais avoir une vitrine pour cette dernière en ligne, et comme je fréquentais pas mal de forums, c’est par là que tout à commencer un site qui avait un par là. Ensuite, frustrée de ne pas avoir la maitrise de l’outil, lassée d’être tributaire d’un tout puissant technicien pour la moindre modification ou le plus petit ajout sur le site et le forum, dès que les blogs se sont démocratisés, j’ai appris sur le tas et j’ai commencé par créer un premier blog pour Caroline Kiminou une artiste en herbe que j’avais repéré, puis un second, et puis je lui ai trouvé un prestataire pour son site. Enfin, les choses ont pris une tournure plus professionnelle lorsque j’ai crée mon auto-entreprise, parce que inspirée par mes collègues anglo-saxons, j’ai tout de suite inclus dans ma démarche commerciale la communication via un site marchand et un blog. A cette époque je proposais diverses prestations aux entrepreneurs solos et aux très petites entreprises allant de la mise en place d’une stratégie marketing, à la constitution d’un argumentaire commercial efficace, en passant par des ateliers pratiques de prospection téléphonique, par la rédaction de contenus, pour finir par la gestion et l’animation de page Facebook. C’est dans ce contexte que j’ai été amenée à tester différentes solutions à soumettre à mes clients, et c’est ainsi qu’en plus de mon blog principal les tribulations axé sur le marketing et la communications sont nés le blog des essais et le blog Working in progress. Lorsque j’ai découvert la JIFA, mon auto-entreprise avait cessé toutes activités depuis un trimestre, je maintenais ma présence en ligne pour ne pas perdre le bénéfice de tout ce travail sachant que cet arrêt dû à des circonstances exceptionnelles n’était pas définitif. A quelque chose, malheur est bon, cette période de Stand-by  a rendu possible la création du site de la contribution digitale à la JIFA, puisque j’ai eu le temps d’apprendre à le faire.   

2/ C’est beaucoup pour une seule personne. Comment s’y retrouver et savoir à qui vous vous adressez sur chaque plateforme ?

Aie… C’est une impression due à ma logorrhée, en vérité aujourd’hui je peux synthétiser tout cela en quelques mots. En ce moment et jusqu’au mois de novembre, je travaille pour une seule en freelance. Cela élimine le site. Ensuite, c’est simple comme bonjour, sur le blog des tribulations qui est mon  blog professionnel bilingue consacré au marketing et à la communication, je m’adresse aux étudiants, cadres, solos entrepreneurs et par extension à tous ceux qui cherchent des conseils, astuces  pour mieux communiquer.   Sur le blog des essais où se trouve mes articles explicatifs et mes tutoriaux vidéos, je m’adresse à toute personne débutante ou pas qui cherche comment faire telle ou telle chose sur son blog, sa page Facebook ou sur You tube. Sur le blog work in progress je m’adresse aux curieux qui sont toujours à l’affut de bonnes adresses, d’applications ou de bonnes idées. Enfin sur le blog de la JIFA, je m’adresse à tous ceux qui croient que la femme africaine, afro-descendante n’est pas UNE et que ses 1001 visages méritent d’être mis en lumière.

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3/ Quelles sont vos sources d’inspirations pour les blogs ?

Je suis curieuse TOUT m’inspire : les gens, le cinéma, la musique, le théâtre, et avec Internet c’est tout simplement formidable.

4/ A ce jour quel bilan tirez-vous de votre vie digitale ?

Chaque blog, chaque site a eu ses avantages et ses inconvénients. Je ne crois pas aux attrapes gogos qui promettent monts et merveilles pour peu que l’on envoie une somme infime à un tiers, la seule personne que cela enrichit et celui qui a eu l’idée, à charge pour les autres de reproduire la chaine à l’envie. Non… Il faut être patient, persévérant, flexible et collaboratif pour pouvoir tirer le meilleur d’une présence sur internet. Ma présence en ligne m’a apporté des clients, du réseautage et aussi des relations qui de virtuelles se sont muées en amicales.  Et,cela ne s’est pas fait du jour au lendemain.

5/ Comment voyez-vous cette vie digitale l’année prochaine à la même date ?

Si l’univers me prête vie, en juillet 2017 j’aurais repris mon activité depuis quelques mois, rendant ainsi service à de petites structures qui souhaitent communiquer autrement, améliorer leurs présentations ou leurs contenus sans se ruiner tout en bénéficiant de la même qualité qu’une grande entreprise. Mes blogs continueront d’être alimentés au gré des besoins de la clientèles. Fort du soutien financier de ses premiers sponsors, la contribution digitale 2017 a pu organiser une conférence de presse  au mois de mai, l’occasion d’annoncer une campagne de crowfunding et la création d’un prix Aoua Keita destinée aux adolescentes prometteuses. 

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