Sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, le vendredi est synonyme d’intermède musical, puisque je vous plonge dans notre playlist de voix féminines, pour en extraire une chanson qui accompagnera notre réveil. Du voluptueux Cameroun de Charlotte Dipanda, à la volcanique ivoirienne Dobet Ngahoré, voici le voyage que je vous propose aujourd’hui.

Chanteuse, musicienne, danseuse, femme engagée, artiste internationale, Dobet Ngahoré accompagne l’aventure de la contribution à la JIFA depuis le début, femme inspirante présente dans la galerie 2014, artiste plébiscitée dans la playlist 2015, sa chanson Paléa interprétée par la reine de cœur Sabine Kouli illustre également une partie de la vidéo de l’édition 2015.

Ceux qui pensent que les coup de foudre ne sont qu’éphémères se trompent, certains se cristallisent avec le temps à l’instar de celui que j’ai eu en voyant pour la première fois Dobet Ngahoré en concert au musée Dapper. Le plus drôle c’est que j’ai quelques peu traînée les pieds pour y aller, et aujourd’hui, je frissonne toujours de plaisir en me remémorant cette soirée où altière, sculpturale, explosive Dobet Ngahoré a progressivement entraîné chacun de nous à se lever. J’en ai des souvenirs de concerts mémoriaux où l’excellence chorégraphique le disputait aux effets spéciaux élaborés, où les changements de costumes servaient la mise en scène, sans perdre en qualité musicale. Mais ni Janet Jackson, ni Cher qui pourtant m’ont fait quitter Bercy avec des étoiles au fond des yeux ne m’inspirent cette excitation enfantine qui me transporte lorsque je revis Dobet Ngahoré sur scène. Je me souviens de ce CD à dominante rouge, que je me suis procurée à la sortie du concert, et, qui à tourner en boucle des mois durant sur mon lecteur. Ano Neko est une petite merveille d’album qui s’écoute de bout en bout sans lassitude. J’avoue avoir souvent repassée la chanson Youné qui a été le point culminant du concert.

Bon j’arrête ma logorrhée verbale, sinon nous y serons encore vendredi prochain. SouRIRES !

Dès la semaine prochaine et en mars 2017, l'explosive Dobet Gnahoré sera en tournée aux Etats Unis Click To Tweet

Si vous êtes à Chicago, Minneapolis, Los angeles, Phoenix, Hawai et d’autres villes que vous retrouverez sur le site de l’artiste, ne manquez pas le passage de Dobet Ngahoré, vous en aurez pleins les mirettes et les oreilles après le concert.

Pour sacrifier à notre rituel habituelle du vendredi, la ballade “Paléa” de l’ivoirienne Dobet Gnahoré est encadrée dans la playlist 2016 par la congolaise Mpongo love d’un côté et par la sénégalaise Myrma de l’autre. La version que je vous propose est différente de celle de notre compilation, elle a le mérite d’être “live” ce qui permet à l’artiste de se renouveler.

Comme d’habitude, je vous propose de tout arrêter le temps de la chanson, de plonger corps et âme dans un scénario inventé pour la circonstance. Contrairement aux semaines précédentes, où l’évasion était au rendez-vous de mes vendredi, avec ce Paléa, je n’ai qu’une envie c’est de regarder Dobet Gnahoré, ses mains qui tapotent, ce magnifique visage si intensément expressif, sur lequel comme une peinture, j’y découvre à chaque fois une histoire nouvelle.

Bon, je ne vous cache pas que, j’aurais volontiers virevolter langoureusement avec le batteur qui se trouve juste derrière l’artiste. SouRIRES ! Et vous, chers lecteurs quel film vous inspire ce moment ?
Pour voir les dates de la tournée de Dobet Gnahoré > DobetonTour