Vendredi playlist femme africaine Floewe chante Mahlalela

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De tous les rituels propres à la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine, le Vendredi playlist est celui que j’affectionne tout particulièrement parce qu’il sollicite plusieurs sens en quelques minutes et c’est enivrant de se prêter à ce jeu pour donner le ton de la journée. Ouille, je viens de réaliser que la dernière fois remonte à juillet 2017 avec la camerounaise Koko Ateba et sa chanson Yomeyel Ayop.

Si vous nous découvrez par le présent article, je vous informe que depuis le 21 juin dernier à l’occasion de la fête de la musique, la playlist collégiale de la contribution a été mise en ligne sur le site. Elle comprend 31 chansons interprétées exclusivement par des voix féminines africaines choisies par les membres de l’édition 2017 et quelques fidèles ayant soumis des propositions sur le site ou sur les réseaux sociaux. Chaque semaine, lorsque j’officie sur le blog, le dernier article du vendredi est traditionnellement dévolu à mettre en lumière nos rossignols.

Ce que je sais de Floewe : Chanteuse et compositrice, marquée par le mbaqanga, le folk et le jazz, Floewe, de son vrai nom Fikile Floewe Dhladhla, a touché également au hip hop et au R&B. Elle s’est rendu célèbre par des titres comme « Ngilamleleni » évoquant les violences conjugales au Swaziland.

Floewe est présente à deux reprises dans la playlist 2017 aux pistes 21 avec le morceau Mahlalela et 29 avec la chanson Inyandzaleyo agrementée du featuring de Bholoja. C’est avec le premier opus que nous allons accomplir notre premier voyage rituel du vendredi. 

Ah bon, vous ne savez pas encore de quoi il s’agit ? Eh bien chers (nouveaux) lecteurs adorés, le principe en est simple.  Je vous invite pendant  la durée de la chanson à créer votre film, l’idée étant que chacun se laisser inspirer par la musique sans restriction de lieu, de temps ou de formes.au cœur de nos imaginaires.

Mahlalela de Floewe est le doux murmure d'un ange descendu tout droit du royaume du Swaziland Click To Tweet

Prêts pour le cinéma intérieur lecteurs adorés ?

Je plante le décor : Mantenga Swazi 1871.

Deux bras puissants m’agrippent, me hissent d’un geste sec. Un regard glaçant rivé sur le mien me terrifie tandis que ses ongles transpercent mes avants bras. Un cri m’échappe en même temps qu’une ondée qui arrose grand-mère Umboso contrainte de me relâcher.

Mais attrape là donc triple idiot maugréa t-elle à l’attention du jeune garde tout en gesticulant pour que ses servantes m’installent sur la natte de confidence.

Immobilisée comme un cabri que les hommes transportent fièrement au retour d’Embobo, le garde me jette dans la paille de protection.

Pourquoi faut-il toujours que tu n’en fasses qu’à ta tête Siteki répétait la grand-mère en me faisant signe de me rapprocher d’elle. Mais pourquoi ne me laissait-elle pas tranquille me répétais-je scrutant les lieux en quête d’une issue de secours. Le brouhaha se fit moins vif à la porte, mes assaillants s’éloignèrent sachant qu’ils ne pourraient demander justice tant que je serais dans la hutte de la grand-mère. Je ne voulais pas y rester, je voulais assumer ma responsabilité et affronter le rocher.

Croisant mon regard, la grand-mère ordonna que le garde m’attache les pieds et les mains jusqu’à nouvel ordre. Le lendemain, ce qui devait advenir se produisit. A grand renforts de flatteries et de caresses, je persuadais le garde de ne pas serrer mes attaches, et aux premières lueurs du jour, je me rendis au chef du village, confessait ma faute, condamnée à la peine capitale, je ne me fis pas prier pour me jeter du haut de la colline plongeant droit dans les bras de l’enfant qui pleurait dans ma tète toutes les nuits.

Enfin…Le silence…La paix…Le pardon..

Waouh, je suis troublée par ces quatre minutes, mon cinéma intérieur m’a emmené dans des contrées un peu plus obscures qu’à l’accoutmé aujourd’hui.

Et vous chers lecteurs adorés, quelle est la teneur de votre inspiration ? 

En attendant de peut-être vous lire dans les commentaires, je vous souhaite une agréable fin de semaine et à vous revoir lundi si l’Univers le permet !

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