Journée femme africaine 2018 : Bineta Diedhiou reine de coeur

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Nous voici à l’avant dernière étape du déploiement présentant les reines de cœur de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine avec la championne de Taekwondo sénégalaise : Bineta Diédhiou.

Si vous découvrez notre univers par cet article, et que vous ignorez tout de ce que représente pour moi les reines de cœur, un article dédié vous en explique le concept ☛ pourquoi des reines de cœur

Pour le dire rapidement, une reine de cœur est une femme africaine dont j’admire le talent, et s’il m’importe peu qu’elle soit notoirement connue, en revanche elle doit être présente sur la toile. Et enfin, c’est une femme avec laquelle je souhaiterais soit échanger, collaborer ou tout simplement dont j’estime qu’elle gagnerait à être plus connue.

Ultime élément explicatif, contrairement aux précédentes éditions de la contribution à la JIFA, j’ai opté dans un premier temps pour une mise en lumière des reines sans les contacter, l’idée étant de vous les présenter brièvement et d’affouiller par la suite avec un entretien qui approfondirait la thématique de l’édition en cours.

Place à la reine de cœur Bineta Diédhiou

Bio express : Née en janvier 1986 à Dakar, du haut de son mètre cinquante cinq, Bineta Diédhiou est une taekwondoïste sénégalaise olympienne, médaillée mondiale et quadruple Championne d’Afrique de Taekwondo. Parce que ce n’est pas l’art martial le plus “mainstream” quelques mots à ce propos. Le Taekwondo art martial originaire de Corée “Pays du matin calme” a plus de 20 siècles. Il se traduit par la voie du pied et du poing. Son but est de développer et de perfectionner toutes les facultés spirituelles et physiques de l’être. Sauf erreur de ma part, l’uniforme que porte Bineta Diédhiou sur la photo ci-dessus est un dobok blanc qui est porté à partir de la ceinture noire ou pour toute représentation événementielle de Taekwondo. Jusqu’à ce grade, les élèves portent un dobok noir. Je referme la parenthèse pédagogique. Porte drapeau du Sénégal lors des jeux olympiques de Pékin en 2008, championne d’Afrique 2012 de la catégorie des moins de 57 kilos aux 11èmes championnats de taekwondo, récipiendaire du trophée de meilleure combattante, Bineta Diédhiou affectée par son élimination prématurée aux jeux de Londres a finalement goûté à la médaille d’or en 2014 une double revanche qui marque sa détermination.

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La vision que je retiens : La passion, la motivation et la persévérance sont son triptyque gagnant.

L’innovation que je retiens : choisir un art martial, y exceller à son niveau et penser à transmettre sans attendre la fin de carrière sont autant d’éléments qui forcent mon admiration à l’endroit de Bineta Diédhiou. En effet, la championne a officiellement présenté son association Sport – Challenge – Solidarité dont la mission est de promouvoir les valeurs du sport, l’esprit de solidarité et de partage auprès des jeunes. À travers cette association, la championne se propose d’aller à la rencontre d’une jeunesse qui parfois manque d’inspiration positive sans paillettes. En partageant sa passion, Bineta Diédhiou espère modestement encourager et motiver les jeunes à croire en leurs capacités à réaliser leurs rêves là où ils sont. Prêcher par l’exemple, en revenant à la source, c’est le credo choisi par la championne qui a lancé ses activités associatives dans l’école même où elle a effectué ses études primaires, dans le camp où elle a passé une bonne partie de sa jeunesse et où elle a appris le Taekwondo.

Comment ai-je croisé sa route ? : sur Instagram il y’a peu ou prou deux mois. J’ignore comment s’est fait mon arrivée sur son compte, ce qui m’y ramène est assurément son esprit combatif, les messages positifs qu’elle véhicule et son sourire séraphique, libre et presque badin.

Ce que j’aimerais partager avec elle ? : Attendu qu’un duel au soleil avec la championne ne dépasserait pas la seconde et demi avant que je ne me retrouve les quatre fers à l’air, je renonce à tout ce qui impliquerait un effort physique de ma part. SouRIRES ! Plus sérieusement, les vestiges d’un modèle paternel encourageant l’exploration des arts martiaux me donne envie d’échanger avec Bineta Diédhiou autour des champs de possibles pouvant nous reunir autour de la mission de son association en lien avec les concepts d’inspiration et de motivation.

Rejoindre les fansBineta Taekwando

Son compte Instagramamanebi_

A nous chers lecteurs adorés, hâte de vous entendre sur la reine Bineta Diédhiou et le taekwondo. Partagez vos impressions sur l’un ou l’autre dans les commentaires et parlons en !

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