Journée femme africaine 2018 : Marie-Florence Koikou reine de coeur

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Voici venu le moment de conclure la série de présentation consacrée aux reines de cœur de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine avec la lady boss ivoirienne Marie-Florence Koikou Initiatrice et présidente de Ahiman Women association co-fondée en 2014 trois amies du lycée dans le but de favoriser le leadership et d’encourager entrepreneuriat féminin.

C’est votre première visite sur le blog et vous n’avez pas la moindre idée de ce que représente pour moi les reines de cœur ? Un article dédié vous en explique le concept ☛ pourquoi des reines de cœur

En quelques mots et pour le dire vite, une reine de cœur est une femme africaine dont j’admire le talent, et s’il m’importe peu qu’elle soit notoirement connue, en revanche elle doit être présente sur la toile. Et enfin, c’est une femme avec laquelle je souhaiterais soit échanger, collaborer ou tout simplement dont j’estime qu’elle gagnerait à être plus connue.

Enfin, et j’en terminerais là avec mes explications, contrairement aux précédentes éditions de la contribution à la JIFA, j’ai opté dans un premier temps pour une mise en lumière des reines sans les contacter, l’idée étant de vous les présenter brièvement et d’affouiller par la suite avec un entretien qui approfondirait la thématique de l’édition en cours.

Place à la reine de cœur Marie-Florence Koikou

Bio express : analyste financier en Cote d’Ivoire, cette ancienne élève de l’excellent lycée Sainte Marie d’Abidjan (qui soit dit en passant tient un répertoire valorisant de ses anciennes,) Marie-Florence Koikou a passé deux années à l’African Leadership Academy (ALA) académie panafricaine pré-universitaire sise en Afrique du Sud,qui a pour but de développer la nouvelle génération de leaders avant de poursuivre ses études aux Etats Unis que je rejoins grâce à deux bourses d’études. Par le biais de ALA, j’ai pu effectuer plusieurs stages.

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La vision que je retiens : Fort de ses expériences de stagiaires en Afrique de l’Ouest notamment au Sénégal, au Ghana et au Nigeria en banque et Micro-finance, en rentrant en Cote d’Ivoire, Marie-Florence Koikou réalise à quel point l’absence de “rôles modèles” de proximité et d’accompagnements était un frein encore plus lourd pour les jeunes filles de conditions modeste.

L’innovation que je retiens : La co-fondation de l’association Ahiman Women en 2014 avec Lou Goore, Kedjen Diegba et Josiane Bony trois amies dont les missions et activités sont totalement novatrices tant par cible visée que par l’approche “mindset” vraiment adapté localement. En effet, Ahiman Women propose un programme de mentorat et d’éducation pour les jeunes filles issues des collèges et lycées, venant prioritairement de milieux modestes. En baoulé « Ahiman » signifie demain. Ahiman Women, ce sont les Femmes de Demain. Et lorsque l’on connait l’histoire de la reine Pokou force est de constaté que ces jeunes filles ont de qui tenir en terme de combativité. Les camps du mois d’août et les immersions proposées par l’association sont autant de démarches innovantes et inspirantes.

Comment ai-je croisé sa route ? : En juin ou juillet 2017, par le truchement de ma veille internet sur des mots clés que j’active pour alimenter le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale le mentorat en fait partie. J’en parle dans cet article consacré à l’association Ahiman ☛Pleins feux sur Ahiman women réseau de mentorat féminin de la génération Z

Ce que j’aimerais partager avec elle ? : Humm… En tant que pionnière et Jeannette, la première chose qui me vient à l’esprit ce sont les camps Ahiman du mois d’août. Ceci étant dit j’ouvre une parenthèse rapidement. Certes la couronne est sur la tête de Marie-Florence puisqu’il faut une tête pour y déposer une tiare et qu’elle en est l’initiatrice. Cependant, ce qui m’a vraiment intéressé dans ce projet c’est l’ensemble, le collectif et la genèse de ce projet. Je referme la parenthèse. Retour aux camps. Participer à une telle aventure me permettrait d’être en phase avec des esprits que je n’ai pas dans mon environnement immédiat et qui constituent la niche de l’association Ahiman. Voir comment Marie-Florence et les autres procèdent. Ecouter les pré-ados, ados et jeunes adultes et prendre note ce que projettent, imaginent et créent ces nouvelles générations de jeunes filles.

Pour suivre l’aventure, rejoignez les fans sur Facebook ☛ ahimanwomen

Il me tarde d’avoir vos impressions sur la reine de cœur Marie-Florence Koikou et l’association Ahiman Women. Dites moi tout dans les commentaires.

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