Nous y voilà, au dernier lundi avant la pause nécessaire pour que la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine organise les festivités de l’édition 2017. Après l’invitation de l’inspiration de la semaine dernière, à agir ici et maintenant  la citation de Confucius semble le parfait corollaire pour nous guider vers le moyen d’y parvenir sans y perdre toutes ses plumes.

Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres.

Nous sommes nombreuses à être des victimes o combien consentantes du syndrome de “Wonder Woman” alors que nos journées ne comptent que 24 heures et que nous n’avons ni lasso, ni ceinture magiques pour nous seconder dans les innombrables taches que nous glissons dans nos “To Do” listes. Vous savez chers lecteurs à quel point je rechigne à “genrer”  mes propos, et, pourtant, je m’autorise une exception aujourd’hui en raison des résultats de mes derniers challenges des 100 jours fait en communauté mixte. Fort à été de constater, que pour une grande majorité, pour ne pas dire 90 % des participantes, le défi le plus ardu a été de ne pas se saturer de taches à accomplir.

Je replace un instant le curseur sur le contexte. Dans le défi des 100 jours, nous choisissons tous des objectifs à réaliser dans ce laps de temps. Ah, çà y’est, vous voyez le tableau ? Bien ! Que se passe t-il lorsque l’on se met trop de choses à faire ? Overdose et découragement deviennent notre lot. Fatalité ? Prédisposition ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Que faire ? Éliminer les listes ? Mouais….Ne pas écrire ce que l’on doit faire, ne fait pas disparaître les actions pour autant… Ou bien ? Quelle solution alors ? S’il n’y en avait qu’une, ce serait génial. Hélas, trois hélas… La vie n’est pas un conte de fée ndé..

Mon approche reste la même, je propose et vous disposez de là où vous êtes, du mieux possible. Ce que j’ai pu expérimentée et qui fonctionne pour moi, c’est de transformer ma montagne en petites pierres. Donc je commence par faire une liste normale, et, puis je taille dans le vif en séparant l’urgent de l’important, rien que cette première phase me libère d’un grand poids. Une fois que j’ai distingué les deux grandes montagnes, je les transforme en pierres en les classant par priorités. Ce qui est prioritaire ne peut pas attendre, çà rend les choses encore plus simples. Yess ! Et là, dernier point et pas des moindres, je m’impose la règle suivante : terminer chaque tache entamée avant d’en commencer une nouvelle. AIE ! Je sais… C’est dur… même très dur, et, pourtant si efficace. En tout cas pour moi, finies les interruptions intempestives pour répondre à telles ou telles sollicitations.

En conclusion, puisque l’Univers ne s’est pas crée en une journée, faisons preuve d’humilité en acceptant que nous n’y arriverons pas non plus du premier coup. Alors votre mission si vous l’acceptez est de tenter une étape à la fois, de rester bienveillant à votre endroit jusqu’à nos retrouvailles au mois de juin.

Bon lundi de pâques à tous et à mercredi si l’Univers le permet !