Voici maintenant ce que j’aimerais transmettre à mes filles si Dieu m’accorde d’en avoir.

” Je me suis toujours considéré comme un homme de culture. Pour une soirée j’opte toujours pour une tenue qui reflète l’africanité. j’ai toujours eu un faible pour les documentaires faisant la promotion de la culture africaine. Dans mon enfance, c’est avec assez de peine que je restais à la maison pendant la fête de pâques lorsque mes cousines prenaient le chemin du village. Pâques ou “Pakinou” dans mon ethnie pour ceux qui ne le savent pas, c’est l’occasion propice pour les familles en pays baoulé de se rassembler et faire le point des problèmes familiaux (règlement de litiges sociaux, fonciers etc.); des récoltes, des événements heureux et malheureux survenus au sein des familles (naissances, décès, mariages, voyages, etc.). C’est aussi le lieu de retrouvailles entre ami(e)s, membres d’une même famille et surtout une occasion festive sans pareille dans l’année…”

Voici le début du texte ” De père en fille”, composition inédite que notre collaborateur blogueur ivoirien a publié ce lundi 31 juillet 2017 sur son blog Les couleurs de la vie, dans le cadre du thème de l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine : LA TRANSMISSION.

En lisant Eric, j’ai eu l’impression de l’entendre tant sa volubilité et son désir de dire son appartenance transcendent tous ses mots, ses textes et ses interventions. Eric m’a fait voyager dans ses multiples univers, et, sa nostalgie du village, d’une vie simple conforme à sa foi est attendrissant au possible. Ce texte est à l’image de son auteur, enthousiaste, capable d’émerveillement et toujours partant pour se projeter, expérimenter et améliorer au fil du temps.

Pour découvrir le legs que destine Eric Koffi Konan –>  De père en filles