[Lecture inspirante] Chère maman, tu aurais pu (dû) être mon modèle by Ibuka Ndjoli

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A l’exclusion du Challenge Women Month History (le mois des femmes dans l’histoire) sur Instagram, je n’avais prévu aucune publication pour la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine en mars, ce qui ne m’empêche nullement de relayer quelques trouvailles bloguesque parmi lesquelles ce court récit publié par Ibuka Ndjoli le 8 mars 2019 dont j’ai pris la liberté de changer l’illustration afin qu’elle colle davantage à notre ligne éditoriale. 

Si ses dernières publications que je vous encourageais à lire en début d’année sont personnelles et professionnels, Chère maman, tu aurais pu (dû) être mon modèle écrit à la première personne entre plutôt dans la catégorie fictionnelle, car… Sauf erreur de ma part, puisque Ibuka Ndjoli comme son nom ne l’indique pas si on ne voit pas son visage est un serial entrepreneur aux talents multiples que j’ai virtuellement consacré roi de carreau lors de l’édition 2017 de la contribution digitale à la JIFA et dont je vous glisserais en fin d’article lien de sa page dédiée si vous voulez en savoir plus sur lui.

A mon sens, le style d’Ibuka Ndjoli s’inscrit dans la lignée des raconteurs d’histoires que sont Marc Lévy, Isaie Biton Koulibaly et Katherine Pancol. Pour ce qui me concerne, c’est le fond plus que la forme que je trouve inspirant, le message et ce qu’il dit des choix que nous faisons consciemment ou inconsciemment, de leurs conséquences sur ceux qu’en tant que parent.e.s nous sommes censé.e.s élever donc porter vers le haut si on s’en tient au sens étymologique de ce mot. Je vous laisse découvrir par vous même.

Chère maman, tu aurais pu (dû) être mon modèle in Ibukasharing.com

Chère maman,

Te souviens encore du jour où ton calvaire a commencé? Du moment exact où les choses ont basculé, que l’instant, pour toi, s’est figé, et que ta vie d’épouse, que plus jeune tu rêvais sans doute féerique, est devenue un enfer? Te souviens-tu de ce moment-là, ce moment précis où, sans certainement te l’avouer, tu as su que ta vie ne serait pas telle que tu l’avais imaginée, telle que tu l’avais espérée? T’en souviens-tu encore?

Je ne devais pas être née à cette époque. Je le sais car il faut du temps pour installer dans l’esprit d’une personne le conditionnement que tu as subi, celui qui t’a fait croire que, peut-être, tu méritais tout cela; que, peut-être, tu étais plus coupable que victime dans cette histoire; que, peut-être, c’était aussi ta faute, et que par conséquent, tu devais accepter ton sort et prier pour qu’à défaut de t’aider à sortir de ton calvaire, que le bon Dieu te pardonne.

Je n’étais pas encore née à l’époque où tout cela a commencé, mais je me doute que mes deux aînés l’étaient, car comme toi, ils me semblaient avoir également été conditionnés. Ils ne parvenaient même pas à être aussi choqués que je l’étais. Pour eux, ce que tu vivais, ce que tu subissais, était devenue une sorte de routine. Ils savaient à l’avance comment les choses allaient se finir. Pas moi. D’une certaine façon, ils y étaient devenus habitués. Pas moi. Ils s’étaient en quelque sorte fait une raison. Pas moi.

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Consulter sa page dédiée  ☛ Ibuka Ndjoli

Il ne m’est rien de plus agréable que d’échanger avec vous chere.e.s lecteur.e.s adoré.e.s, donnez-moi vos impressions de lectures ou partagez en d’autres sur la même thématique. Je vous espère déjà dans les commentaires  !

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