Miriam Makeba l’égérie de Dibakana Mankessi roi de cœur du 31 juillet

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Dibakana Mankessi roi de cœur de l’édition 2015 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine a accepté de répondre à quelques questions sur la particularité qui est la sienne jusqu’à présent à se glisser dans ses romans dans la peau de femmes africaines. J’ai choisi d’isoler son ultime réponse à la question : en dehors de la sphère familiale et privée, quelle est la femme africaine qui vous inspire ou vous a inspiré par le passé. Voici sa réponse.

La femme que j’ai choisie c’est : Myriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesburg (Sud-africaine). Cette femme force mon admiration parce qu’elle est partie de rien pour finir par briller de mille feux dans le monde entier. Ceci grâce à une force de caractère exceptionnelle et un immense talent, peut être faut-il ajouter : un grand cœur…

Elle aurait pu se contenter de son succès et vivre “tranquille”. Or elle s’est vaillamment engagée dans la lutte anti-apartheid. Ce qui l’a conduit à l’exil… pendant 31 ans (ne revenant dans son pays qu’après la libération de Nelson Mandela…) Elle était aussi engagée dans d’autres combats (…) d’où par exemple sa nomination comme Ambassadrice de bonne volonté de la FAO, organisme des Nations unis pour l’agriculture…

Cette femme de conviction est peut-être aussi décédée pour ces convictions. En effet elle est morte le 9 novembre 2008, à l’âge de 76 ans, en Italie (à Castel Volturno) des suites d’un malaise juste après avoir donné un concert de soutien à l’écrivain Roberto Saviano, auteur de Gomorra, qui était (et est toujours) menacé de mort par la mafia (certaines voix affirment qu’elle y fut empoisonné…)

Il me semble que Myriam Makeba a largement contribué à donner une image positive de la femme noire d’Afrique auprès des autres peuples…

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A propos de Dibakana Mankessi

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Sociologue et chargée de cours à l’université, il est également romancier et essayiste. Ce sont ses deux romans aux personnages féminins atypiques « On m’appelait Ascension Férié » paru aux éditions de l’Harmattan en 2006 ; et « La brève histoire de ma mère » paru aux Éditions Acoria en 2010.

C’est sous le nom de Jean-Aimé Dibakana Mouanda qu’il publie ses nombreux essais parmi lesquels  : L’état face à la santé de la reproduction en Afrique noire : l’exemple du Congo-Brazzaville (2004), Figures contemporaines du changement social en Afrique (2008) et 101 personnalités qui ont marqué les 50 ans (1960-2010) du Congo-Brazzaville (2012).

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