Kidi Bebey au week-end des écrivains du monde du 9 au 11 juin à Paris

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Rien de tel que de préparer un week-end culturel à Paris pour me rendre d’humeur encore plus guillerette. Chers lecteurs adorés de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, sonnez trompettes, battez tambours puisque le Columbia Global Centers de Paris et la Bibliothèque nationale de France propose le “Week-end des Écrivains du Monde” du 9 au 11 juin 2017 sur le campus parisien de l’université Columbia, le Reid Hall. De grands noms de la littérature africaine et des Caraïbes dialogueront autour des thématiques du (sempiternel) retour d’exil, sur le langage et la mémoire.

Chouette me suis-je dis en apprenant la nouvelle, en voilà une belle idée de mettre tous ces penseurs en résonances. Et puis en feuilletant le programme, hum, je réalise que la seule véritable découverte que j’y ferais sera celle de Kidi Bebey présente une table ronde relative à la mémoire. Eh vouih, chers lecteurs, je vous vois sourciller à la mention de ce nom, mais permettez que j’ouvre une rapide parenthèse ?

Point de long programme au jour le jour comme par le passé. Quelques souhaits tout au plus. J’aurais grand plaisir à réécouter Christiane Taubira, Emmanuel Dongala et Felwine Sarr, orateurs comme ils en restent peu, de ceux qui ne cherchent pas à ratisser large, ceux qui misent sur l’intelligence des spectateurs, lecteurs ou auditeurs. Avec ce trio qui malheureusement ne partagent pas la même table rond, c’est Byzance pour les oreilles, enchanteurs, profonds et sans esbroufe, ils vous donnent toujours le sentiment d’être plus intelligents au sortir de leurs écoutes. Dans un autre genre, je retrouverais bien volontiers la patte de “biographe” de Raoul Peck, curieuse de voir si l’émotion, le ravissement seront au rendez-vous comme avec son “Lumumba”.

Il y’a une farandole d’autres noms prestigieux, d’autres auteurs intéressant  qui pourraient faire votre bonheur, allez consulter le programme sur le site → http://www.alinagurdiel.com/week-end-ecrivains-monde/#

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Revenons à notre “essentielle” du jour avec Kidi Bebey. Quelques fidèles du blog non encore accoutumés à ma versatilité pourraient surpris de voir son nom à la une d’un article, après le scepticisme dont je faisais part lors du récit de mon excursion genevoise. Le sentiment exprimé l’était à partir du résumé de la quatrième de couverture et de quelques bribes d’entretiens où l’auteure répondait à des questions sur le récit – roman Mon royaume pour une guitare.

Voici la quatrième de couverture 

Une narratrice revient sur son histoire familiale et la vie de ses parents qui, quittant le Cameroun pour suivre leurs études, tombèrent amoureux en France où ils fondèrent une famille. Comment vivre en France quand on est éloigné de sa terre natale ? Faut-il voir cette vie comme une parenthèse en attendant un retour au pays qui n’arrive pas ? À l’inverse comment trouver sa place lors des séjours au Cameroun entre attentes de la famille et l’inéluctable distance qui se crée au fil des ans ? À moins qu’il ne faille apprendre à être heureux, un pied sur chaque rive en dépit des soubresauts de l’histoire et des luttes d’indépendance…Le formidable destin d’une famille dont le père va transcender les difficultés du grand départ et laisser sa passion pour la musique bouleverser sa vie.

Quand j’ai lu çà, je me suis…nahhh, ce n’est pas pour moi. Et puis… Et puis, il y’a eu la note de lecture de Gangoueus Mon royaume pour une guitare. Et là, force a été de reconnaître, qu’il m’a raconté une histoire que ni le résumé, ni l’auteure ne m’avait soufflé. En principe, cela ne m’arrive que chez mon libraire. Mais là…Je dis miracle… Smiles !

@LaReus m'a donné envie de commander un ouvrage qui ne me tentait mais alors pas du tout. Click To Tweet

Comme quoi, tout est possible. Et promis, je vous tiendrais au courant avec un “up-date” dès que je l’ai lu. Par pitié ne m’envoyez pas de mails dans une semaine pour me demander des nouvelles. Avec les festivités de la JIFA qui s’ajoute à mon emploi du temps, je ne vous promets rien en terme de date. Mais j’ai promis, alors je ferais… Même si c’est dans 5 ans… SouRIRES !

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